samedi 31 août 2013

Nazaré (samedi 10/08/2013 – Partie 3/3)

     Nazaré, ce nom n’évoquera certainement rien pour le commun des mortels mais fera frémir les personnes un tant soit peu mordues de sports de glisse… C’est en effet juste en face de cette petite ville qu’a déroulé la plus grosse vague jamais surfée au monde, le 28 janvier de cette année. C’était bien entendu à l’occasion de conditions tout à fait exceptionnelles, bien loin du Nazaré estival que nous avons vu.  ;p

Pour ceux qui auraient loupé ça, voici 3 vidéos qui envoient bien le pâté et retraçant cette journée de malade…




     Revenons à notre trip : Nazaré c’est avant tout un vieux village perché en haut d’une falaise, avec une vue vertigineuse au sud sur sa plage moderne très touristique, une place centrale typique qui accueille une église bien jolie et une vue au nord sur une plage bien plus sauvage et battue par le shore break. Ici, comme très souvent ailleurs au Portugal, vous pourrez profiter d’un parking gratuit, mais serez interpelé dès votre arrivée par un mec gesticulant dans tous les sens pour vous indiquer où vous garer. Si on peut ignorer ses conseils pour aller se garer à une place qui nous convient mieux, cet “arrumador” ne manquera pas pour autant de venir vous réclamer une petite pièce pour le service rendu, c’est “traditionnel”. Pour les esquiver, il suffit souvent de pousser un peu plus loin sur le parking en leur faisant signe qu’on continue. A Nazaré on est allé se garer un peu plus loin sur le bord de la route qui descend vers le phare…
    

Vue vraiment vertigineuse sur la plage sud touristique, c'est très haut !L'église de faceLa plage côté nord, bien plus sauvage
Une belle vue sur la plage sud de NazaréL'écglise et la place, choux non ?

     Le phare justement est vraiment l’image que ceux qui avaient vu les photos et vidéos de LA vague (que dis-je, du monstre !) ont de Nazaré en tête. C’est d’ailleurs quand on voit l’endroit en vrai qu’on se rend encore plus compte de l’immensité de la vague et des “cojones” qu’avait dû avoir les riders pour osez y aller…  O_o’

Ma photo (malheureusement pas encore prise d'assez haut)La même mais : the big day !
Le phare avec un plus grand angle de vuAu pied de phare, mmmh la belle caillasse !Le shore break de Nazaré vu d'en haut, déjà pas mal même pour une journée de mer plate...

     Nous sommes ensuite allés sur la plage nord pour manger à l’abris du vent (ça souffle en haut de la falaise) et observer le shore-break (très réputé pour sa taille) de plus près. Ce fut encore une fois bien compliqué de trouver le chemin de cette plage car il faut littéralement contourner Nazaré sur plusieurs kilomètres pur pouvoir atterrir là. Le GPS sera votre ami encore une fois, en cherchant la plage de “Falca” par exemple. Vous pouvez aussi directement descendre à pieds depuis le chemin qui part du phare, c’est certainement ce qui reste le plus simple.
     D’en bas on se rend encore plus compte de l’énormité des conditions qu’il y avait dû avoir ce fameux jour, le phare étant au moins perché à une quinzaine voire une vingtaine de mètres au-dessus de l’eau ! Le shore-break était lui aussi impressionnant (2m50 dans les grosses séries) même si je pense qu’il peut être bien plus gros quand ça rentre vraiment. Il était tout de même assez important pour dissuader quiconque d’aller se baigner. C’est d’ailleurs assez fou de voir une si belle et grande plage presque déserte et surtout avec personne à l’eau en plein été, quand juste de l’autre côté de la falaise c’est noir de monde..!

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    Au final c’est vraiment quelque chose à voir : pour la vue imprenable, la petite place et surtout se rendre vraiment compte de ce que cette vague monumentale pouvait donner…  ;)

Spot de surf Figueira : Cabedelo (samedi 10/08/2013 – Partie 2/3)

Un spot de ouf pour les vagues, malheureusement colonisé

     Après le réveil, nous sommes tout de même retournés à Figueira da Foz, côté sud cette fois, pour voir ce fameux spot dont le Kite and Windsurfing Guide - Europe louait les vagues. Il s’agit en fait du spot de Cabedelo, qui se trouve juste le long d’une digue ce qui, il faut bien l’avouer, donnait des vagues pas bien grosses ce jour là mais vraiment hyper propres et localisées. Nous sommes arrivés en fin de matinée malheureusement et le spot était déjà totalement blindé, que ce soit sur le parking, la plage ou au pic. Je n’ai donc pas sorti le SUP d’autant plus que j’aurais été le seul. Un excellent spot pour les vagues donc, pour débutants comme pour expérimentés, mais trop connu pour y aller en plein été.
     Le guide le donne aussi comme un spot de windsurf, mais plus en surfsailing lightwind. Selon le guide toujours, il faut en effet prévoir 2m² de plus en taille de voile qu’à Guincho… Vu la session de la veille en 4.5m² à la rue côté nord, je pense que le guide exagère tout de même un peu et qu’il y a moyen de toucher du vent, ça doit alors être magique s’il ne faut pas zigzaguer entre les surfeurs…  ;)

Lui, il va se régaler un petit moment !Faut un peu se battre au pic en shortbaords et longboards

Plage de Costa de Lavos (samedi 10/08/2013 – Partie 1/3)

     Etant sorti de l’eau relativement tard la veille, ayant ensuite rechargé nos bouteilles d’eau à Figueira même où un grand bâtiment abrite une pléthore de toilettes/douches/rince-pieds gratuits, ayant fait les courses et le plein au Leclerc ; nous étions arrivés côté sud de la rivière dans la nuit et n’avions pas trouvé le spot de surf réputé. Après avoir pas mal tournicoté et testé plusieurs endroits bien trop bruyants, nous étions finalement atterri à la plage de Costa de Lavos où nous avons plutôt bien dormi avec en prime des toilettes.

     Tant que je mentionne le Leclerc, un petit point sur le prix du carburant au Portugal… Il est “cher”, en moyenne selon les endroits comptez entre 1,40€ et 1,45€/L dans les stations service (toujours pour du diésel et à comparer au 1,29€/L qu’on avait au départ du trip à Perpignan, 0,15€ de plus par litre, sur un plein à 80L ça commence à bien se ressentir…). Mais au Portugal, contrairement à l’Espagne, on peut trouver des pompes de supermarchés, bien moins chères (encore un tuyau du mec sympa de Maceda, merci à lui). Beaucoup moins de magasins le proposent comparativement à la France, mais les plus gros sont en général et souvent les enseignes françaises d’ailleurs : Intermarché et Leclerc pour nous. Côté enseignes portugaises, Continente propose aussi de l’essence, Jumbo non de ce qu’on a pu voir. Ca vaut vraiment le coup de chercher ces supermarchés car on peut alors trouver du diésel à 1,35 - 1,39€/L. Certains magasins vous donnent même des petits bons de réduction pour vos prochaines courses par tranches de litres à la pompe et par tranche d’achats en magasin. Cool donc !  ;)

     Pour en revenir à la plage en elle-même, elle est en 2 parties avec, au côté sud de la digue, une plage bien plus basse en hauteur, plus rentrée dans les terres, plus sauvage et qui s’étend au sud. La plage principale plus typée ville reste bien large et plutôt sympathique. L’une comme l’autre reçoit bien les vagues mais de manières assez désordonnée, pas beaucoup de surfeurs à l’eau ce matin là.

Costa de Lavos 42701281352_e94598679d 

  • Parking : en béton, grandes places le long de la route mais petite donc peu passante.
  • Tranquillité : relativement tranquille, quelques camping-cars sur un petit parking en terre, route et trottoir peu passants le soir mais du monde le matin.
  • Toilettes : oui, juste en dessous sur la plage. Fermées la nuit, plutôt propres.
  • Douches : nope.
  • Recharge en eau : oui, possible avec les lavabos des toilettes mais prévoir de petites bouteilles.
  • Autres : rien à signaler.


    NB :
    Source des photos :
    http://portugalfotografiaaerea.blogspot.com.es/2012/05/costa-de-lavos.html et http://www.flickr.com/photos/vitor107/2701281352/

  • vendredi 30 août 2013

    Figueira da Foz (vendredi 09/08/2013 – Partie 2/2)

          A Maceda, on avait rencontré après la session de natation/lessivage SUP un mec sympa qui venait voir un peu nos engins. En effet, le paddle n’est vraiment pas encore développé au Portugal, surtout au nord, donc c’est un peu l’attraction quand on se change sur le parking. C’est assez étrange qu’il n’ait pas encore connu l’essor qu’il a pu avoir en France, d’autant qu’il y a vraiment pas mal de surfeurs au Portugal et qu’ils se contentent souvent de conditions que je qualifierais, bien souvent, de nazes. Cela dit c’est vrai que ces conditions nazes pour le surf (petites vagues molles) vont souvent de pair avec un vent conséquent, pas de quoi sortir en SUP donc.

         Bref, le mec en question nous a donné quelques bons tuyaux comme le fait qu’il y a 2 autoroutes au Portugal, dont une qu’oA gauche, la "via verde"n peut éviter de payer… En effet, ces 2 autoroutes “longent” la côte et se rejoignent pratiquement dans la région au sud de Porto, elles sont alors vraiment parallèles et à quelques kilomètres l’une de l’autre…
    - La première est la A3, qui devient la A1 puis Ax… Cette autoroute est une autoroute ce qu’il y a de plus classique, avec des tickets à prendre, puis des péages avec des barrières où on paye ce qu’on doit. Soit dit en passant : les autoroutes sont chères au Portugal, très chères même (plus qu’en France en ressenti de ce qu’on a payé).
    - La seconde
    borde vraiment le littoral, c’est la A28 (qui devient ensuite A29, puis A17, puis Axx…).  Cette autoroute, d’après ce que nous a dit le gars, est en fait tenue par les scouts (pourquoi, comment, je n’en sais rien, c’est la magie du Portugal et pi c’est tout). Elle a la particularité d’avoir des tronçons entiers sans péages physiques mais avec des caméras qui prennent en photo votre plaque d’immatriculation pour ensuite vous envoyer la facture normalement. Si pour les portugais le système semble inviolable, pour les étrangers que nous sommes c’est tout autre chose et nous ne payons donc rien (lui vient au Portugal depuis des années, a toujours fait ça sans rien payer et n’a jamais eu aucun soucis). Il nous expliquait que normalement on est censé aller déclarer sa plaque et aller se faire enregistrer dans les systèmes lorsque l’on rentre dans le Portugal, mais ce pays étant aussi riche en panneaux informatifs que l’île de Lost, personne n’en sait rien (et de bonne foi).
    Donc ça c’était la partie où vous ne payez pas de bonne foi, mais il y a mieux (ou pire, selon comment on voit les choses)… Quand cette autoroute ne fonctionne pas par “tronçons automatiques”, elle possède des péages physiques classiques avec barrières automatiques et 1 ou 2 voies “réservées aux adhérents”, dites “via verde”. Ces voies ressemblent beaucoup à nos voies de télépéages françaises réservées aux adhérents donc, si ce n’est qu’elles ne possèdent pas de barrières, on passe juste en ralentissant, tandis que des caméras prennent les plaques en photos. Là, en théorie on ne voit pas bien comment ils pourront plus nous retrouver qu’avec les tronçons, si ce n’est que cette fois on ne peut décemment pas invoquer le fait qu’on n’a rien compris (même si le “adhérents seulement” n’est écrit qu’en portugais sur lesdites voies, cela dit faut quand même pas pousser mémé dans les orties…).

    Les caméras des tronçons automatiquesVoie réservée adhérents...

         Du coup, alors qu’au début du trip portugais on a bien douillé en passant dans les voies normales, après cette rencontre nous n’avons plus payé aucune autoroute en empruntant les “via verde”, sans rencontrer le moindre problème (très très peu de flics sur les routes portugaises), ce qui nous a permis de faire de sacrés économies sur ce poste de dépense. Voilà je vous passe l’info (si on reçoit la douloureuse en rentrant j’éditerai cet article à posteriori), maintenant chacun fera ses propres choix en son âme et conscience. Pour notre “défense” tout de même, si leurs autoroutes n’avaient pas été aussi chères, on n’en aurait probablement pas autant profité. De même si on avait eu des indications claires, on auraient certainement eu beaucoup plus de scrupules faire ça, mais le Portugal est ce qu’il est, c’est-à-dire vide de toute indication compréhensible.
         Au passage, tant que je le mentionne : ce pays est vraiment une grosse blague quand il s’agit de panneaux d’indication quels qu'ils soient. Le GPS est plus que largement recommandé si vous ne voulez pas vous paumer à chaque plage que vous cherchez par exemple. Combien de fois on a vu des indications s’arrêter à 1 ou  2 ronds-points avant de reprendre ensuite, ou encore donner à 2 rues près 2 directions contraires ! De même pour les indications aux piétons ou dans ce que vous pourrez visiter, les portugais doivent avoir un très bon sens de l’orientation ou alors sont très nuls en panneaux (je penche pour la 2ème possibilité car on voyait des portugais bien paumés aussi).

         C’est aussi ce gars en quetion qui nous a informé que le vent rentrait mieux plus au sud, et en particulier à Peniche selon lui. Nous de ce qu’on a vu, dans ce coin du Portugal, c’est en fait à Figueira da Foz qu’il rentre le mieux, on s’y est d’ailleurs arrêté en fin d’après-midi pour une mini-session windsurf vraiment pas top (oui journée échec niveau sessions).
         Il faut dire qu’on était côté nord, juste avant la falaise, ce qui n’est pas du tout un spot à proprement parlé je pense. Le vent avait le mérite d’être fort (à la rue en 4.5) mais irrégulier et surtout avec un plan d’eau miné, rien de bon pour le freestyle donc… J’ai rencontré des gens qui me disaient que ça faisait 3-4 jours qu’ils avaient cartouche ici alors que nous plus au nord les jours étaient totalement sans vent
    (pètole molle même pour être exacte). En fait la ville est plus connue pour ses vagues qui se rencontrent côté sud de la rivière, spot qu’on découvrira le lendemain quand il n’y aura plus un pet de vent (mais ceci sera le sujet du prochain post)…

    Quelques photos juste pour marquer le coup :

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    NB :
    - source de la 1ère photo du panneau de péage : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/01/Se%C3%B1al_via_verde.jpg/180px-Se%C3%B1al_via_verde.jpg 
    - sources des 2 autres photos :
    http://www.vigolowcost.com/2012/10/14/como-sobrevivir-a-los-peajes-en-portugal-novedades-en-las-tarifas-v/

    Plage Maceda (vendredi 09/08/2013 – Partie 1/2)

        Après Porto on continue notre descente vers le sud avec un arrêt pour la nuit à la plage de Maceda. Une jolie plage de sable bien longue et un peu à l’écart de tout mais qui, malheureusement, se voit tout de même “colonisée” en été (ceci étant très relatif, il suffit de marcher 300-400m pour s’éloigner de l’arrivée du parking et avoir le reste de la plage à soit tout seul). A noter le nombre impressionnant de scarabées morts quand on y était et le sable noir par endroit.
         La plage bénéficie de vagues cassant au loin, on a donc tenté la première sortie vagues en SUP avec Reine. Ce fut malheureusement un échec car le spot était en fait vraiment clapoteux et la barre, bien que loin du bord, pratiquement infranchissable… Pas de photos donc, de toute façon ça n’aurait pas été bien probant. Dommage car quand ça marche bien ça doit vraiment être pas mal
         Côté windsurf le vent ne rentrait pas et ne rentre apparemment que rarement. Il faut aller le chercher plus au sud, du côté de Figueira da Foz (cf : article suivant).

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         Sinon l’endroit est vraiment très agréable pour passer la nuit : très calme de par l’éloignement, avec des places près des pins, beaucoup d’espace permettant d’être bien tranquille, des tables de pic-nique avec des poubelles et même une toilette préfabriquée (pas bien clean mais fait son job). Un halte tranquille donc !  ;)

  • Parking : en terre pour se rapprocher de la plage, un peu avant ce sont de grandes places toujours en terre et le long des pins.
  • Tranquillité : très tranquille, quelques autres vans ou camping-car mais ils sont peu nombreux et il y a tellement de place qu’on ne les perçoit presque pas. Le matin les gens arrivent tôt, comme d’habitude, mais vont se garer au parking au bord de la plage, on les entend donc juste passer doucement.
  • Toilettes : oui, une toilette chimique préfabriquée. Pas top top moumoutte mais ça passe.
  • Douches : non, rien de rieeeeeeen.
  • Recharge en eau : non. Les toilettes ont bien un mini-lavabo avec une pompe à pédale mais c’est de l’eau stockée dans une cuve qui a bien le temps de vivre sa vie et c’est d’ailleurs bien précisé : eau non potable.
  • Autres : des tables de pic-nique dans les pins, quelques baraques à frites sur roues qui viennent se garer la journée sur le parking pour vendre leurs trucs.
  • jeudi 29 août 2013

    Porto (jeudi 08/08/2013 – Partie 2/2)

    SI une seule photo devait résumer Porto ça serait celle-ci

         Après une nuit de sommeil peu reposante donc, direction Porto pour une journée de visite. Je dois vous avouer que je suis peu inspiré pour décrire la ville car il y aurait beaucoup trop de choses à dire. Je vais ainsi me contenter de vous montrer ce qu’on a vu de mieux, dans l’ordre où on l’a vu !  ;)

         On commence par un commerce hétéroclite : “A Vida Portuguesa”. Fondé en 1866, son intérieur ancien et très bien entretenu donne l’impression au visiteur de se retrouver dans une salle de Poudlard. C’est vraiment cool d’autant qu’on peut accéder au 1er étage, d’où un balcon a une vue imprenable sur la “Torre dos Clérigos” et le “jardim da Cordoaria”, la 1ère étant un des emblèmes principaux de la ville. Les articles pour leur part sont plutôt chers et sans grand intérêt selon moi, mais le bâtiment vaut le détour (un canapé en cuir est même installé devant le balcon pour les plus flemmards) !  ;)

    Hermione est contenteTrès contente !La "Torre dos Clérigos" avec le "jardim da Cordoaria" en 1er plan

         On poursuit par un autre lieu incontournable : la “livraria Lello”. Cette librairie est réputée comme étant la plus jolie du Portugal voir du monde, je ne sais pas si on peut aller jusque là mais c’est vrai qu’elle est vraiment particulière avec ses rayonnages sculptés, ses vitraux au plafond et son escalier central aux marches rouges. Les photos sont normalement interdites (car ils vendent leurs posters/cartes postales et compagnie), d’où les photos en catimini (pô bien mais en même temps je leur fais de la pub) pas top.

    Bim,bam,boum.

         Juste à l’ouest de la librairie, une place donne sur l’université de Porto : un gros bâtiment d’un seul bloc imposant ; et sur l’église “Carmo e Carmelitas” dont une des façade est couverte d’azulejos : carrelages traditionnellement blancs, peints en bleu et évoquant souvent des scènes religieuses (en petites quantité c’est joli, quand ça grouille ça donne au bâtiment un côté “chiottes” moins fameux, toujours selon moi).

    L'université, un gros pavé quoiL'église "Rodrigo et Gabriela" !  ;p

         Une petite boucle permet ensuite d’arriver à la tour et à l’église “da Cordoaria”. Elles sont totalement distinctes l’une de l’autre, c’est assez étrange, mais l’une comme l’autre restent très impressionnantes. Il est possible de monter en haut de la tour moyennant paiement (entrée sur le côté), nous ne l’avons pas fait.

    La tour et une statue de Petit-Cœur...  :pLa rue qui descend de la tour à l'égliseL'église

         Après avoir pas mal tournicotés et déambulés dans les ruelles sur la rive nord, nous avons traversé le pont “Luis I” pour avoir la fameuse vue très connue de la ville depuis la rive sud, ça envoie ! On s’est également un peu baladé de ce côté mais rien de vraiment marquant si ce n’est le téléphérique. Nous avons également déjeuné à un des restaurant sur la rive, un bel échec : un plat à 9€ que Jean-Pierre Koff décrirait la façon suivante: “c’est d’la meeeeeeerde” ! Evitez donc les restos sur la rive, ça sent l’attrape touriste. Nous on s’était bien fait eu car il était 15h et qu’on mourrait littéralement de faim, il aurait fallu  déjeuner côté nord dans les petites rues pour avoir quelque chose de mieux je pense.

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        Suite à ça, nouvelle traversée du pont dans l’autre sens, puis montée des escaliers menant au haut de la ville. L’occasion de traversée à nouveau de petites rues bien tiers-mondesques pittoresques

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         Pour arriver sur les sommets de la ville où la cathédrale (=“la Sé”) domine avec son imposante stature. L’intérieur se visite : l’église est gratuite, le cloître payant pour sa part. La terrasse extérieure est décorée d’une étrange statue et permet d’avoir une belle vue sur les toits de la ville et des principaux monuments, de quoi se les remémorer avant d’en finir avec Porto et de repartir vers une nouvelle destination...

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