mercredi 26 mars 2014

La dernière, à Canos de Meca (lundi 02/09/2013)

     On se lève pour une dernière journée, non sans un sentiment de nostalgie, c’est vraiment le dernier jour de trip et, contrairement à la Corse, on n’a pas spécialement envie de rentrer même après 4 semaines de trip (pas envie du tout même) ! Les améliorations du camion, en particulier les panneaux solaires, nous ont en effet permis de ne pas avoir ce sentiment de ne jamais être chez soit et de toujours courir après les prises électriques ; sentiment qu’on avait pu avoir en Corse qui avait fait que la 3ème et dernière semaine nous avait paru “longue” par moment.
     On retourne à Canos de Meca et on a la chance de tomber sur un caméléon qui traverse le chemin qui va du parking à la plage. C’est la 1ère fois qu’on en voyait un “sauvage”, trop bien !  Au début plutôt confiant, il a vite pris peur quand des mecs lui ont tendu la main pour lui proposer à manger, il a alors piqué un “sprint” (très relatif pour cet animal) jusqu’à des branchages où il s’est mis en sécurité. Là il a totalement changer de tactique et s’est mis en mode camouflage “on m’voit, on m’voit plus” à avancer au ralenti et se laisser balancer au grès du vent façon feuille nonchalante. Cet animal est vraiment exceptionnel, que ce soit pour son camouflage, sa langue façon “fouet d’Indiana Jones”, ses yeux qui tournent à 360° ou même ses pattes à 2 doigts formant des “pinces”, remarquable !  :D
     Ma chérie est alors partie à la chasse pendant que je gréais, et a ramené cette magnifique photo de libellule, on a été gâté en bestioles pour notre dernier jour ! :)

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     L’autre bonne surprise c’est que le vent est bien là et plus fort que la veille, de quoi gréer 4m² sereinement. Les vagues par contre n’ont pas vraiment grossi mais sont quand même toujours assez propres et surtout ça reste du bâbord, et le bâbord c’est la vie ! :)
     Je pars alors à l’eau pour une dernière très bonne session un peu à la rue quand même par moment, sur un spot décidément très agréable pour toutes les raison déjà énoncées dans l’article précédent. Je peux rajouté quelques autres points positifs de ce spot, d’un point de vue bien plus pratique : d’abord le parking est juste à côté de la plage, il n’y a pas une randonnée avec le matos dans les mains à se taper avant d’aller naviguer, ensuite le fait que le spot soit à la limite des maisons permet aux aveugles comme moi de bien se repérer même une fois au large, enfin la mise à l’eau -bien que délicate à cause des rochers, gaffe à l’aileron- reste plutôt safe : on n’a pas peur de se faire broyer le matos dans le shore-break.
     La suite se passe en images, avec des photos pas forcément très propres car je suis pas mal remonter au vent à un moment donc j’étais assez loin et surtout car l’eau volait bien avec ce vent, de quoi former un bel écran de bruine salée…  ;)

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     Après une très bonne session de 2-3 heures, je me suis résolu à rentrer d’autant que les vagues n’étaient plus vraiment là, écrasées par le vent et perturbées par la marée. Je remballe tout (sans rien laisser sur la plage ce coup-ci) et ça y est, on reprend la route cette fois pour rentrer…
     Direction Villareal pour une dernière étape chez la famille de Reine, avec un paquet d’heures de route en perspective. On s’arrêtera fatigué au milieu de nulle part (enfin, pas très loin de l’autoroute non plus) pour une dernière nuit dans le camion avant de retrouver les joies d’un vrai lit, de vraies douches, de vraies toilettes… Mais quand même, c’est triste de se dire que c’est la fin… :-/

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mardi 25 mars 2014

Session Canos de Meca (dimanche 01/09/2013 – Partie 2/2)

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     Le vent forcissant à mesure de notre ballade à Bolonia, ça commençait à me titiller sérieusement donc on file direction Canos de Meca. Là il faut bien recompter 45min de route depuis Bolonia le temps de tout contourner. Arrivé sur place, très bonne surprise : le vent est bien là et les locaux commencent à gréer.
     On fait un petit tour pour repérer les alentours : la plage est grande, formant une anse vers l’ouest qui se termine par le phare marquant le Cap de Trafalgar. Oui oui, le Trafalgar de l’expression ; le Trafalgar de la grande bataille navale, où les français et espagnols, pourtant en large supériorité numérique et menés par Napoléon Ier, se sont fait mettre la piquette par les britanniques grâce à une tactique bien ficelée de l’amiral Nelson.
     Le spot est divisé en 2 comme souvent en Espagne : du côté du Cap de Trafalgar, la anse est réservée au kiteux ; tandis que plus à l’est, la limite des maisons marque le spot des windsurfers.

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     Le spot est bâbord amure (alléluia !), bien sideshore, penchant side-off, avec des petites vagues (ce jour là) qui déroulent bien mais cassent franchement près du bord, sur des dalles rocheuses. Attention à la faible profondeur dès qu’on s’approche trop (40-50cm d’eau sur des rochers où il y a bien moyen de se torde une cheville), d’autant qu’aussi près des maisons c’est pas mal déventé. A part ça, le spot est vraiment pas mal du tout, avec assez d’espace pour pas trop se gêner et ceux qui le voudront pourront même remonter au vent vers le maisons, pour avoir des vagues plus belles mais aussi plus fourbes avec des rochers un peu partout. Plus on file vers le large, plus le vent se renforce avec une mer (enfin un “océan” en fait) bien formée, offrant quelques belles rampes.
     Une session bien cool pour moi en 4.5m², même si ça manquait quand même un peu de vagues. Le spot m’a beaucoup plu, d’abord parce qu’il est bâbord amure et que ça joue énormément de pouvoir enfin envoyer quelques fowardloops, mais surtout parce qu’il me semble être la seule véritable alternative “vagues” au “chantier” purement freeride / bump&jump qu’offrent obligatoirement l’ensemble des spots de Tarifa.

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     Quand il est temps de sortir de l’eau, je dégrée alors sur la promenade en face des maisons. La très mauvais surprise c’est que le temps de faire l’allé-retour au parking pour ramener l’ensemble des parties du gréement (allez, 10min à tout casser), ma planche avait disparu de la plage ! Pas glop du tout, grosse panique, je me suis mis à courir dans la seule direction où ils avaient pu aller : vers les maisons. Après à peine 100m je trouve 2 petits cons assis par terre sur a promenade, adossés contre ma planche elle même en appui sur un mur en crépi ! Je gueule, des adultes arrivent de l’espèce de cours à laquelle le mur appartenait, m’expliquent qu’ils pensaient qu’elle était à personne, que ça faisait plus de 15min qu’ils avaient vu personne, que du coup ils l’ont prise. Mon cul oui ! Des connards de touristes espagnols qui ne devaient même pas savoir à quoi pouvait servir une planche vu comment il la traitait, un vol purement gratuit : “tiens je peux le piquer, je le pique” ! J’étais fou ! 
     Au final la planche n’avait pas grand chose heureusement, quelques petit pocs peinture et c’est tout, ouf. En 10 ans de windsurf, c’est la première fois que ça m’arrive, En 10 ans de windsurf, c’est la première fois que ça m’arrive. Une grosse frayeur pas si coûteuse pour une bonne leçon, une piqure de rappel : il y a des gros glandus partout, ne jamais faire confiance à la bonne conscience collective ou à l’intelligence moyenne, toujours surveiller son matos même de jour et sur un spot pourtant tranquille avec d’autres windsurfers autour, toujours faire gaffe aux cons ! >_<
     

     Enfin, le soir ça été assez compliqué de trouver un endroit où se caler avec le camion pour dormir. Le coin est clairement anti-camping-cars avec des panneaux partout (dès l’entrée des villages) rappelant l’interdiction de dormir où que ce soit, des parkings qui ferment la nuit et des douches sur les plages alimentées  en eau qu’à certains créneaux horaires de la journée. On peut difficilement les en blâmer quand on voit le spot de las Dunas (cf : mon précédent article à ce sujet).
     On a quand même pu s’offrir un dernier repas sympa avec le coucher de soleil en fond non sans un petit pincement au cœur, c’était en effet notre dernier dîner en plein air car le départ pour Villareal et la famille de Reine (dernière étape du retour) était prévu juste après la session du lendemain…

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lundi 24 mars 2014

Dune de Bolonia (dimanche 01/09/2013 - partie 1/2)

     Le dimanche la glandouille et le manque de vraies conditions n’ont que trop durer ! On se décide à rouler vers l’ouest en direction du spot de Canos de Meca et, on l’espère, de ses vagues. Un arrêt entre temps est prévu à la plage de Bolonia.
     Depuis Arte-Vida, il faut compter 20 à 30min de route à travers des paysages assez arides et beaux, avant d’arriver à Bolonia et ses ruines romaines (on ne les a pas visitées, justes prises en photos depuis le chemin qui les longe.

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     La plage est belle, composée de sable blanc plutôt fin. Elle est assez large et surtout longue et ce qui frappe, c’est sa fameuse dune plutôt impressionnante qu’on aperçoit au fond ! Pour s’y rendre, on peut se faciliter la tâche en empruntant un ponton en bois agréable (hormis les déchets laissés par les débiles, au début uniquement car après c’est trop loin, les débiles ont la flemme de marcher “autant” heureusement) qui longe la végétation, de quoi éviter une bonne distance à s’enfoncer dans le sable !  ;)
     Sur la plage, hormis la dune remarquable en fond, les petites barques de pêcheurs disposées de-ci de-là donnent un “charme pittoresque” à l’ensemble.

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           Au bout du ponton, on tombe sur une bestiole volante non identifiée, avant de poursuivre le reste du chemin qui nous reste à parcourir jusqu’au pied de la dune. En se retournant, on a une vue absolument magnifique sur la colline qui fait la séparation avec Tarifa, une belle photo carte-postale à ramener !  :D

     Commence ensuite l’ascension de la dune, pas si facile entre la pente, le sable bien mou et le vent qui souffle fort. En effet, pile à cet endroit le vent s’accélère , faisant voler le sable sur 2m de haut facile, de quoi bien se faire fouetter. La vue en haut de la dune est elle aussi superbe, d’un côté la vue sur la plage et la colline en direction de Tarifa, de l’autre celle de la forêt de pins qui se fait petit-à-petit recouvrir par la dune. Le vent souffle par contre d’autant plus fort, difficile de tenir sans se couvrir le visage et la descente vent de face n’est pas de tout repos mais ça vaut le coup !  :)

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     Au final une ballade sympa à faire, offrant une bien belle vue, à ne pas rater si vous êtes dans les parages !  ;)

jeudi 20 mars 2014

Toujours tranquilles à Arte Vida et petite session à Lances Norte (samedi 31/08/2013)

     Les journées se suivent et se ressemblent à Tarifa : pas de violence, c’est les vacances. On en profite pour poser les stickers qu’on a récoltés durant le trip. A ce propos grosse déception pour moi qui croyait que la marguerite qu’on voit souvent était le symbole de Tarifa, pas du tout en fait. Ils faisaient aussi des marguerites en stickers mais c’est pas un symbole comme peut l’être le mouton au basque, le taureau aux espagnols ou l’âne aux catalans. Ô désillusion quand tu me tiens ! Heureusement à côté de ça on a quand même trouvé plus ou moins le symbole qui n’est autre que le petit bonhomme blanc qu’on voit également souvent et qui est en fait le logo d’une marque de fringues de glisse de là-bas nommée El Nino !  :)
     Quelques photos de la pose desdits stickers, ma chérie aimant bien se moquer de mon haut taux de concentration lors de la manipulation (faut dire que c’est important et qu’il faut pas faire de bulles, na) !  :p
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      Le vent était toujours hésitant et plutôt mou, de quoi se faire une petite session au spot de Lances Norte, mais rien de foufou : ça clapote pas mal avec un vent pas très régulier… :-/
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      On a fini la journée tranquillement sur notre “home spot” d’Arte Vida avec un dîner sur notre “terrasse privée” avec vu sur le couché de soleil, si c’est pas ça l’art de vivre je veux bien qu’on me jette la première caillasse venue ! ;)
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      Puis on est allé faire un tour au bar, enfin surtout aux poufs de la pelouse, bien cool !!  :D
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