mardi 25 mars 2014

Session Canos de Meca (dimanche 01/09/2013 – Partie 2/2)

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     Le vent forcissant à mesure de notre ballade à Bolonia, ça commençait à me titiller sérieusement donc on file direction Canos de Meca. Là il faut bien recompter 45min de route depuis Bolonia le temps de tout contourner. Arrivé sur place, très bonne surprise : le vent est bien là et les locaux commencent à gréer.
     On fait un petit tour pour repérer les alentours : la plage est grande, formant une anse vers l’ouest qui se termine par le phare marquant le Cap de Trafalgar. Oui oui, le Trafalgar de l’expression ; le Trafalgar de la grande bataille navale, où les français et espagnols, pourtant en large supériorité numérique et menés par Napoléon Ier, se sont fait mettre la piquette par les britanniques grâce à une tactique bien ficelée de l’amiral Nelson.
     Le spot est divisé en 2 comme souvent en Espagne : du côté du Cap de Trafalgar, la anse est réservée au kiteux ; tandis que plus à l’est, la limite des maisons marque le spot des windsurfers.

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     Le spot est bâbord amure (alléluia !), bien sideshore, penchant side-off, avec des petites vagues (ce jour là) qui déroulent bien mais cassent franchement près du bord, sur des dalles rocheuses. Attention à la faible profondeur dès qu’on s’approche trop (40-50cm d’eau sur des rochers où il y a bien moyen de se torde une cheville), d’autant qu’aussi près des maisons c’est pas mal déventé. A part ça, le spot est vraiment pas mal du tout, avec assez d’espace pour pas trop se gêner et ceux qui le voudront pourront même remonter au vent vers le maisons, pour avoir des vagues plus belles mais aussi plus fourbes avec des rochers un peu partout. Plus on file vers le large, plus le vent se renforce avec une mer (enfin un “océan” en fait) bien formée, offrant quelques belles rampes.
     Une session bien cool pour moi en 4.5m², même si ça manquait quand même un peu de vagues. Le spot m’a beaucoup plu, d’abord parce qu’il est bâbord amure et que ça joue énormément de pouvoir enfin envoyer quelques fowardloops, mais surtout parce qu’il me semble être la seule véritable alternative “vagues” au “chantier” purement freeride / bump&jump qu’offrent obligatoirement l’ensemble des spots de Tarifa.

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     Quand il est temps de sortir de l’eau, je dégrée alors sur la promenade en face des maisons. La très mauvais surprise c’est que le temps de faire l’allé-retour au parking pour ramener l’ensemble des parties du gréement (allez, 10min à tout casser), ma planche avait disparu de la plage ! Pas glop du tout, grosse panique, je me suis mis à courir dans la seule direction où ils avaient pu aller : vers les maisons. Après à peine 100m je trouve 2 petits cons assis par terre sur a promenade, adossés contre ma planche elle même en appui sur un mur en crépi ! Je gueule, des adultes arrivent de l’espèce de cours à laquelle le mur appartenait, m’expliquent qu’ils pensaient qu’elle était à personne, que ça faisait plus de 15min qu’ils avaient vu personne, que du coup ils l’ont prise. Mon cul oui ! Des connards de touristes espagnols qui ne devaient même pas savoir à quoi pouvait servir une planche vu comment il la traitait, un vol purement gratuit : “tiens je peux le piquer, je le pique” ! J’étais fou ! 
     Au final la planche n’avait pas grand chose heureusement, quelques petit pocs peinture et c’est tout, ouf. En 10 ans de windsurf, c’est la première fois que ça m’arrive, En 10 ans de windsurf, c’est la première fois que ça m’arrive. Une grosse frayeur pas si coûteuse pour une bonne leçon, une piqure de rappel : il y a des gros glandus partout, ne jamais faire confiance à la bonne conscience collective ou à l’intelligence moyenne, toujours surveiller son matos même de jour et sur un spot pourtant tranquille avec d’autres windsurfers autour, toujours faire gaffe aux cons ! >_<
     

     Enfin, le soir ça été assez compliqué de trouver un endroit où se caler avec le camion pour dormir. Le coin est clairement anti-camping-cars avec des panneaux partout (dès l’entrée des villages) rappelant l’interdiction de dormir où que ce soit, des parkings qui ferment la nuit et des douches sur les plages alimentées  en eau qu’à certains créneaux horaires de la journée. On peut difficilement les en blâmer quand on voit le spot de las Dunas (cf : mon précédent article à ce sujet).
     On a quand même pu s’offrir un dernier repas sympa avec le coucher de soleil en fond non sans un petit pincement au cœur, c’était en effet notre dernier dîner en plein air car le départ pour Villareal et la famille de Reine (dernière étape du retour) était prévu juste après la session du lendemain…

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