mercredi 12 mars 2014

A la découverte de Tarifa et de ses spots (mercredi 28/08/2013 – Partie 2/2)

     Après un petit restaurant sympatoch à Estoi, on file direction Tarifa, comme d’habitude je suis surexcité à l’idée de découvrir un spot très connu pour la 1ère fois ! Arrivé dans la ville, on tournicote un peu avant d’atteindre l’île de Palamos (enfin, la presqu’île quoi), qui n’est autre que le point le plus méridional de l’Europe Continentale (on aura donc été aux 2 extrémités les plus intéressantes dans le même voyage : le sud de l’Europe à Tarifa, et l’ouest à Sagres). Palamos marque également la limite entre l’océan Atlantique et la Méditerrannée et j’ai été très surpris qu’on y voit aussi bien l’Afrique qui lui fait face ! En effet, le Maroc n’est qu’à une quinzaine de kilomètres et on se dit que c’est limite faisable à la nage, c’est assez fou ! Enfin une tour ancienne finit de compléter le tableau sur fond d’éoliennes, l’ambiance qui s’en ressort étant assez particulière et cool ! :)
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     On tire vers l’ouest pour un repérage rapide des principaux spots des 10km de plage de sable qu’offre Tarifa. A savoir que le vent dominant là-bas est le Levante, d’orientation est/nord-est il souffle régulièrement et peut être très fort même si nous on n’y a pas vraiment eu le droit. Du coup tous les spots sont bâbords amure (en partant vers le large), sachant que globalement le vent rentre alors side/side-offshore.
     Le 1er spot (hormis celui de Palamos qui marche que très rarement apparemment) est Campo de Futbol, encore dans la ville c’est vraiment pas fameux et plus une plage à baigneur qu’à windsurfer. A ce propos, à la sortie ouest de Tarifa, quand on va vers les spots justement, on est sur la fameuse route des surfshops (il y en a vraiment à la pelle), mais ce qu’on sait moins c’est qu’il y a dans le tas une usine de production de bouffe à poisson qui embaume l’ensemble de la zone d’une délicate odeur tout simplement insupportable.Ca pue, mais d’une force ! Un mélange de poisson pourri et de pâté pour chat, une odeur très très forte qui incruste bien les vêtements, un régal dont je suis sûr que toute personne ayant fait ce “pèlerinage” garde en mémoire !  :-/
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    On sort donc de la ville pour être déjà dans une zone plus naturelle et respirable, on arrive alors au spot d’Arte Vida. Déjà bien plus sympa et mieux orienté (plus offshore), le club/restaurant sur la plage est assez hallucinant dans la mesure où il n’y a vraiment rien autour et puis cet “oasis” en plein milieu, avec de l’herbe, des poufs, de l’eau et de l’électricité.
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     Plus à l’ouest encore on a le spot de Valdevaqueros avec une plage plus large et le même type d’aménagement : un club de windsurf/kite/voile qui fait aussi restaurant/bar/musique en plein air. Encore de la bien belle pelouse (pas très écolo vu l’endroit mais vraiment appréciable) et une ambiance festive plutôt à la cool. Le parking est un peu en retrait derrière le club, ce qui fait qu’il faut porter son matos plus longtemps qu’à Arte Vida par exemple.
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     Les spots ci-dessus, comme partout à Tarifa, présentent le gros “inconvénient” d’avoir des parkings (en terre) exclusivement payants le jour (comme pour certaines plages en Corse), avec tout plein de panneaux partout vous rappelant cela et vous interdisant bien entendu de camper sauvagement…
     La seule alternative qui autorise effectivement le camping sauvage, c’est le dernier spot le plus à l’ouest avant de passer sur la “côte rocheuse”, à savoir celui de Las Dunas. Mais là c’est plus la même : on se retrouve au milieu d’une bonne centaine (sans exagération) d’autres vans et camping-cars en tout genre (dont des bien stylés), le tout sur un “terrain vague” de terre, sable et déchets pas bien glamour, avec le bordel que tout ce petit monde peut créer. Ca peut être sympa si vous aimez rencontrer plein de gens, tous windsurfeurs qui plus est ; mais il faut aimer l’atmosphère à la burning man avec tout le monde en tas, pas notre truc… Du coup quand on voit l’état du terrain (c’est pas non plus le tiers-monde mais c’est vraiment pas terrible surtout quand on compare aux autres parking “entretenus”), on comprend justement la politique de faire payer et d’interdire le camping sauvage… Les gens sont des porcs, et plus ils sont nombreux pire c’est…  :(
Plan des spots de Tarifa (Playa Chica" étant la plage la plus au sud-est, celle de la ville de Tarifa)
     Du coup notre point de chute fut Arte Vida et son parking “en retrait” qui nous a permis en nous faisant discrets de ne jamais être emmerdés, on a payé une fois les gars à l’entrée pour faire un geste pour le nettoyage du parking (même si nous on n’est pas des pécores qui jetons des trucs par terre) et on s’est fait discret, aucun problème ! ;)

Source de la carte des spots ici (en plus pas mal de descriptions intéressantes pour ceux qui lisent l’anglais) : http://www.boardseekermag.com/features/tarifa-pt-3/

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