La traditionnelle vidéo de fin de trip, à partager/liker un max si’ouplait ! ;)
mercredi 9 juillet 2014
Épilogue…
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mardi 8 juillet 2014
En résumé…
Pour que vous y voyiez plus clair pour votre prochain trip -et j’espère que ce blog va pouvoir servir à certains dans leur choix de destination pour cet été- voici un petit résumé des 3 zones principales, chacune ayant un profil de navigation et touristique propre… Dans tous les cas vous aurez de très bonnes statistiques de vent et de quoi vous occuper les jours de pétole (mais avec des activités très différentes d’une zone à l’autre).
View Trip 2013 : Portugal et Espagne in a larger map
- Guincho : vous voulez naviguer exclusivement en vagues (sauts en tribord amure), c’est ici que ça se passe ! L’avantage au niveau du windsurf c’est que c’est la zone de loin la plus ventée (prévoir 4m² voir 3.7m² les jours de cartouche), offrant des sessions plus “light” mais aussi des vagues pouvant être conséquentes quand ça marche. Attention pour ceux qui voyagent en famille : si c’est venté, madame et/ou les enfants ne pourront absolument pas profiter de la plage de Guincho qui est juste intenable (sable qui fouette, vent frais…), ils pourront par contre faire un peu de voiture pour trouver des plages au calme (le vent étant vraiment très localisé sur Guincho).
Si vous avez la malchance de tomber pendant les rares périodes sans vent, pas de soucis : du SUP/morey/surf est envisageable en remontant quelques kilomètres au nord dans la “réserve à surfeurs” mais prévoir beaucoup de monde au pic en été. Si le surf n’est pas votre truc ou celui de votre famille, plein d’activités touristiques historiques et culturelles sont également toutes proches : la capitale Lisbonne d’abord avec ses différents quartiers qui offrent de nombreuses choses à découvrir, mais aussi le très original palais de Sintra. En remontant à peine un peu plus au nord, deux magnifiques villages s’offriront à vous avec Obidos le médiéval et Alcobaça le solennel. Les amoureux des vagues ne manqueront pas d’en profiter pour aller jeter un œil au désormais mythique spot de Nazaré ! Enfin, pour ceux qui auraient déjà épuisé ces possibilités, la ville historique d’Évora reste intéressante mais plus loin à l’est en s’enfonçant dans les terres.
Pour les baroudeurs comme nous, le parking de l’hôtel Muchaxo est parfait et les autres plages permettent également, dans l’ensemble, de dormir gratuitement et facilement. - Martinhal (Sagres) : pour les freestyleurs, slalomeurs et tous les amoureux des plans d’eau plats (flat de chez flat avec la bonne orientation). Le vent est bien moins fort qu’à Guincho (comptez 1m² de plus en surface de voile) mais c’est le 2ème endroit où il rentre le mieux au Portugal On y part au “large” côté bâbord amure. Ici la famille pourra plus sereinement faire bronzette sur la plage quand vous êtes à l’eau, d’autant qu’il doit bien faire 5°C de plus qu’à Guincho (navigation en combianaison 3/2mm à Guincho contre le shorty à Martinhal), pas négligeable ! ;)
Quand il n’y a pas de vent, pas grand chose niveau culturel mais la côte de l’Algavre offre des lieux naturels à couper le souffle : la plage de Carvalho, celle de Dona Ana, la grotte de Benegil, le cap de Sao Vicente, celui de Ponta da Piedade ou encore la plage de Camilo. Évidemment en été il y a du monde, mais ça pourrait être bien pire et ces sites magnifiques valent vraiment le coup.
Pour le “camping sauvage”, le spot en lui-même permet de dormir facilement. Pour le reste c’est bien plus délicat avec des petites routes et des parkings trop rares, du coup ce n’est pas forcément évident de trouver où se mettre mais ça reste faisable.
- Tarifa : pour les freerideurs, ceux qui aiment le bump&jump et espèrent pouvoir éventuellement se faire une session vagues à Caños de la Meca (sauts en bâbord amure). Ici c’est des plans d’eau bien clapoteux dans l’ensemble, mais le vent et la chaleur sont là et il y a une plus grandes variété de conditions avec une pléthore de spots qui s’enchaînent sur la côte.
Par contre, à part les plages et la ville de Tarifa (avec tous ses surfshops), c’est plutôt désert. Ici les activités quand ça navigue pas c’est farniente la journée et fiesta la nuit.
A Tarifa il y a largement la place pour votre monture et vous ne serez pas le seul en van, mais à moins de feinter comme nous en restant au même endroit plusieurs jours d’affilés (dans un coin à l’écart), il faudra payer pour se garer et vous serez certainement chassés au moment de dormir. En effet beaucoup de mecs ont fait des parkings leur gagne-pain durant toute la période estivale. Après il y a bien le spot de Las Dunas où là il y a de la place gratuite pour tout le monde, mais faut aimer la proximité avec plein de monde et l’ambiance à la “burning man”…
Pour vous donnez peut-être une idée plus claire, je vous donne mon cas personnel…
En tant que windsurfeur de manière exclusive, je me tâte très fortement à repartir 10 jours cet été à Guincho, mais pour un trip windsurf pur avec un pote, d’autant qu’en tant que méditerranéen, c’est surtout les vagues qui me manquent (pour le freestyle on a ce qu’il faut). Guincho c’est la garantie presque à 100% d’avoir du vent et des vagues (pas forcément terribles mais bien là) et de pouvoir au pire m’amuser en paddle.
En tant que touriste, je préfère mille fois l’aspect nature et chaleur (à l’aspect culturel ou fête), du coup c’est sans aucun doute la côte sud du Portugal : l’Algavre est vraiment une région magnifique et exceptionnelle d’un point de vue de son littoral, qu’il faut à mon avis voir au moins une fois dans sa vie ! :D
Bon ride ! ;)
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lundi 12 mai 2014
Conclusion… fêtes de Villareal - Mardi & mercredi (03&04/09/2013)
Et voilà, ce beau trip touche malheureusement à sa fin avec un passage obligé à Villareal pour voir la famille de Reine et en profiter pour découvrir les fameuses fêtes de la ville qui ont lieu à cette période…
Le principe des fêtes ? Prendre une partie des rues du centre-ville, les fermer par de grosses barrières/grilles pour l’occasion et lâcher des taureaux (un par un, ou en groupe) au milieu desdites rues. Ce qui est d’autant plus remarquable, c’est le fait que les barrières en question ont des barreaux suffisamment espacés pour laisser passer de profil une personne de corpulence normale (les taureaux, eux, son bien évidemment bloqués). Le grand jeu pour les chauds du steak de là-bas est donc de courir devant les bestiaux, les toucher, les énerver, etc…
Si le principe en lui-même est franchement débile, surtout quand on voit la foule huer le taureau et essayer de l’énerver le plus possible (agitation de tissus, tapes, cris…) ; on voit que les taureaux sont très bien traités par ailleurs (de très belles bêtes) et doivent avoir une très belle vie hormis les quelques semaines de fête en question chaque année (les taureaux ne sont nullement blessés comme dans une corrida et vont être réutilisés pour d’autres fêtes).
Par ailleurs, je reste admiratif devant la façon dont ça se passe : avec des familles, des petits partout, des vieux, des jeunes, un bordel généralisé innommable, et pourtant il n’y a pas ou très peu d’accidents ! Là encore, sur les grilles quelques panneau très clairs donnent le ton : “de l’autre côté de la barrière tu joues ta vie, si tu veux quand même allé faire mumuse avec les grosses vaches c’est OK mais c’est pour ta pomme et faudra pas venir pleurer s’il t’arrive quelque chose”, pas plus pas moins, et ça marche franchement bien là-bas (au milieu de taureaux de plus de 500kg quand même). J’aimerais qu’en France on arrive à responsabilisé l’individu comme ça, arrêter d’être dans l’assistanat perpétuel par l’état qui mène au final qu’à des interdictions pures et simples complètement débiles et liberticides, pour justement protéger les quelques débiles pas fichus de prendre leur responsabilité…
Selon où le taureau décide d’aller (en partie en fonction des chauds de night qui l’excitent) et où on se trouve, on aura l’occasion d’observer de très près les bêtes impressionnantes de puissance mais aussi de bêtise dans l’ensemble… S’il est clair qu’on est bien loin de son milieu naturel avec des rues goudronnées encadrées de barrières et une foule ininterrompue de débiles qui lui gueulent dessus, le taureau n’en reste pas moins “couillon” d’aller charger la plus grosse masse ou celle qui se manifeste le plus sur l’instant… Jamais il ne vise un mec en particulier et quand il est lancé (impressionnant quand même) il fait juste un tout droit bourrin sans par exemple faire un petit crochet sur les côtés pour embrocher les zigotos qui faisaient leurs malins en courant devant lui et qui, bien vite rattrapés, s’écartent sur les côté sans réelle inquiétude… On en a même vu un complètement furieux qui a taper un sprint sur 50m depuis le box où il a été lâcher pour aller s’éclater la tête contre la gille qui faisait l’angle ! Un peu sonné il est reparti de plus belle en tout droit sur la bonne rue, un virage lui aurait certainement pas coûté plus cher… Si certains taureaux sont beaucoup plus cool et ne voient pas l’intérêt de courir partout pour pas grand chose et attendent au final pas mal que ça se passe, dans l’ensemble ils n’arrivent pas à focaliser leur attention sur un point précis : ils vont être de suite ré-attirer vers la nouvelle source de bruit ou de mouvement qui va se manifester au lieu de rester sur une cible précise et s’y tenir. La charge sera un tout droit dévastateur mais souvent à 20 lieux de la cible (qui a bougé entre temps), et là certains dictons prennent tout leur sens : sans maîtrise (ou précision), la puissance n’est rien ! ;)
La nuit venue (selon les jours), un nouveau cap est franchi : les taureaux sont équipés d’un collier de grelots et surtout de torches enflammées sur leurs cornes. Je croyais un peu à un fake quand les cousins de Reine nous en parlaient au début… et bien non ! Fort heureusement ça n’a franchement pas l’air de déstabiliser un tant soit peu les taureaux qui se comportent exactement de la même façon, même dans ces conditions. Un très beau spectacle “son et lumière” donc, toujours aussi débile mais bon enfant et franchement impressionnant lorsque le taureau vient charger les barrières en face de soi et que des braises jaillissent de partout !
La fête ne se limite pas aux seuls taureaux (même si c’est clairement l’attraction principale) : c’est aussi l’occasion de voir des concerts gratuits de chanteuses en vogue, de siroter des bières entre amis au sein de peña (des groupes d’amis louent en commun un garage à l’année qui sert de “local à fêtes”, que ce soit pour de grands repas de familles, des fêtes d’anniversaire ou surtout ce genre de fête annuelle) ou encore de revoir bon nombre de membre de sa famille qu’on n’a pas forcément l’occasion de voir le reste de l’année.
Si on peut fortement douter de l’aspect un intellectuel de la chose, ces fêtes restent bon enfant et ont le mérite de réunir petits et grands autour d’un même évènement (totalement gratuit en lui-même) et qui, au final, ne font pas de mal à grand chose. Donc si vous êtes dans les environs de Villareal début septembre, allez donc y faire un tour afin de voir comment le mot “folklore” se décline en Espagne ! ;p
mercredi 26 mars 2014
La dernière, à Canos de Meca (lundi 02/09/2013)
On se lève pour une dernière journée, non sans un sentiment de nostalgie, c’est vraiment le dernier jour de trip et, contrairement à la Corse, on n’a pas spécialement envie de rentrer même après 4 semaines de trip (pas envie du tout même) ! Les améliorations du camion, en particulier les panneaux solaires, nous ont en effet permis de ne pas avoir ce sentiment de ne jamais être chez soit et de toujours courir après les prises électriques ; sentiment qu’on avait pu avoir en Corse qui avait fait que la 3ème et dernière semaine nous avait paru “longue” par moment.
On retourne à Canos de Meca et on a la chance de tomber sur un caméléon qui traverse le chemin qui va du parking à la plage. C’est la 1ère fois qu’on en voyait un “sauvage”, trop bien ! Au début plutôt confiant, il a vite pris peur quand des mecs lui ont tendu la main pour lui proposer à manger, il a alors piqué un “sprint” (très relatif pour cet animal) jusqu’à des branchages où il s’est mis en sécurité. Là il a totalement changer de tactique et s’est mis en mode camouflage “on m’voit, on m’voit plus” à avancer au ralenti et se laisser balancer au grès du vent façon feuille nonchalante. Cet animal est vraiment exceptionnel, que ce soit pour son camouflage, sa langue façon “fouet d’Indiana Jones”, ses yeux qui tournent à 360° ou même ses pattes à 2 doigts formant des “pinces”, remarquable ! :D
Ma chérie est alors partie à la chasse pendant que je gréais, et a ramené cette magnifique photo de libellule, on a été gâté en bestioles pour notre dernier jour ! :)
L’autre bonne surprise c’est que le vent est bien là et plus fort que la veille, de quoi gréer 4m² sereinement. Les vagues par contre n’ont pas vraiment grossi mais sont quand même toujours assez propres et surtout ça reste du bâbord, et le bâbord c’est la vie ! :)
Je pars alors à l’eau pour une dernière très bonne session un peu à la rue quand même par moment, sur un spot décidément très agréable pour toutes les raison déjà énoncées dans l’article précédent. Je peux rajouté quelques autres points positifs de ce spot, d’un point de vue bien plus pratique : d’abord le parking est juste à côté de la plage, il n’y a pas une randonnée avec le matos dans les mains à se taper avant d’aller naviguer, ensuite le fait que le spot soit à la limite des maisons permet aux aveugles comme moi de bien se repérer même une fois au large, enfin la mise à l’eau -bien que délicate à cause des rochers, gaffe à l’aileron- reste plutôt safe : on n’a pas peur de se faire broyer le matos dans le shore-break.
La suite se passe en images, avec des photos pas forcément très propres car je suis pas mal remonter au vent à un moment donc j’étais assez loin et surtout car l’eau volait bien avec ce vent, de quoi former un bel écran de bruine salée… ;)
Après une très bonne session de 2-3 heures, je me suis résolu à rentrer d’autant que les vagues n’étaient plus vraiment là, écrasées par le vent et perturbées par la marée. Je remballe tout (sans rien laisser sur la plage ce coup-ci) et ça y est, on reprend la route cette fois pour rentrer…
Direction Villareal pour une dernière étape chez la famille de Reine, avec un paquet d’heures de route en perspective. On s’arrêtera fatigué au milieu de nulle part (enfin, pas très loin de l’autoroute non plus) pour une dernière nuit dans le camion avant de retrouver les joies d’un vrai lit, de vraies douches, de vraies toilettes… Mais quand même, c’est triste de se dire que c’est la fin… :-/
mardi 25 mars 2014
Session Canos de Meca (dimanche 01/09/2013 – Partie 2/2)
Le vent forcissant à mesure de notre ballade à Bolonia, ça commençait à me titiller sérieusement donc on file direction Canos de Meca. Là il faut bien recompter 45min de route depuis Bolonia le temps de tout contourner. Arrivé sur place, très bonne surprise : le vent est bien là et les locaux commencent à gréer.
On fait un petit tour pour repérer les alentours : la plage est grande, formant une anse vers l’ouest qui se termine par le phare marquant le Cap de Trafalgar. Oui oui, le Trafalgar de l’expression ; le Trafalgar de la grande bataille navale, où les français et espagnols, pourtant en large supériorité numérique et menés par Napoléon Ier, se sont fait mettre la piquette par les britanniques grâce à une tactique bien ficelée de l’amiral Nelson.
Le spot est divisé en 2 comme souvent en Espagne : du côté du Cap de Trafalgar, la anse est réservée au kiteux ; tandis que plus à l’est, la limite des maisons marque le spot des windsurfers.
Le spot est bâbord amure (alléluia !), bien sideshore, penchant side-off, avec des petites vagues (ce jour là) qui déroulent bien mais cassent franchement près du bord, sur des dalles rocheuses. Attention à la faible profondeur dès qu’on s’approche trop (40-50cm d’eau sur des rochers où il y a bien moyen de se torde une cheville), d’autant qu’aussi près des maisons c’est pas mal déventé. A part ça, le spot est vraiment pas mal du tout, avec assez d’espace pour pas trop se gêner et ceux qui le voudront pourront même remonter au vent vers le maisons, pour avoir des vagues plus belles mais aussi plus fourbes avec des rochers un peu partout. Plus on file vers le large, plus le vent se renforce avec une mer (enfin un “océan” en fait) bien formée, offrant quelques belles rampes.
Une session bien cool pour moi en 4.5m², même si ça manquait quand même un peu de vagues. Le spot m’a beaucoup plu, d’abord parce qu’il est bâbord amure et que ça joue énormément de pouvoir enfin envoyer quelques fowardloops, mais surtout parce qu’il me semble être la seule véritable alternative “vagues” au “chantier” purement freeride / bump&jump qu’offrent obligatoirement l’ensemble des spots de Tarifa.
Quand il est temps de sortir de l’eau, je dégrée alors sur la promenade en face des maisons. La très mauvais surprise c’est que le temps de faire l’allé-retour au parking pour ramener l’ensemble des parties du gréement (allez, 10min à tout casser), ma planche avait disparu de la plage ! Pas glop du tout, grosse panique, je me suis mis à courir dans la seule direction où ils avaient pu aller : vers les maisons. Après à peine 100m je trouve 2 petits cons assis par terre sur a promenade, adossés contre ma planche elle même en appui sur un mur en crépi ! Je gueule, des adultes arrivent de l’espèce de cours à laquelle le mur appartenait, m’expliquent qu’ils pensaient qu’elle était à personne, que ça faisait plus de 15min qu’ils avaient vu personne, que du coup ils l’ont prise. Mon cul oui ! Des connards de touristes espagnols qui ne devaient même pas savoir à quoi pouvait servir une planche vu comment il la traitait, un vol purement gratuit : “tiens je peux le piquer, je le pique” ! J’étais fou !
Au final la planche n’avait pas grand chose heureusement, quelques petit pocs peinture et c’est tout, ouf. En 10 ans de windsurf, c’est la première fois que ça m’arrive, En 10 ans de windsurf, c’est la première fois que ça m’arrive. Une grosse frayeur pas si coûteuse pour une bonne leçon, une piqure de rappel : il y a des gros glandus partout, ne jamais faire confiance à la bonne conscience collective ou à l’intelligence moyenne, toujours surveiller son matos même de jour et sur un spot pourtant tranquille avec d’autres windsurfers autour, toujours faire gaffe aux cons ! >_<
Enfin, le soir ça été assez compliqué de trouver un endroit où se caler avec le camion pour dormir. Le coin est clairement anti-camping-cars avec des panneaux partout (dès l’entrée des villages) rappelant l’interdiction de dormir où que ce soit, des parkings qui ferment la nuit et des douches sur les plages alimentées en eau qu’à certains créneaux horaires de la journée. On peut difficilement les en blâmer quand on voit le spot de las Dunas (cf : mon précédent article à ce sujet).
On a quand même pu s’offrir un dernier repas sympa avec le coucher de soleil en fond non sans un petit pincement au cœur, c’était en effet notre dernier dîner en plein air car le départ pour Villareal et la famille de Reine (dernière étape du retour) était prévu juste après la session du lendemain…
lundi 24 mars 2014
Dune de Bolonia (dimanche 01/09/2013 - partie 1/2)
Le dimanche la glandouille et le manque de vraies conditions n’ont que trop durer ! On se décide à rouler vers l’ouest en direction du spot de Canos de Meca et, on l’espère, de ses vagues. Un arrêt entre temps est prévu à la plage de Bolonia.
Depuis Arte-Vida, il faut compter 20 à 30min de route à travers des paysages assez arides et beaux, avant d’arriver à Bolonia et ses ruines romaines (on ne les a pas visitées, justes prises en photos depuis le chemin qui les longe.
La plage est belle, composée de sable blanc plutôt fin. Elle est assez large et surtout longue et ce qui frappe, c’est sa fameuse dune plutôt impressionnante qu’on aperçoit au fond ! Pour s’y rendre, on peut se faciliter la tâche en empruntant un ponton en bois agréable (hormis les déchets laissés par les débiles, au début uniquement car après c’est trop loin, les débiles ont la flemme de marcher “autant” heureusement) qui longe la végétation, de quoi éviter une bonne distance à s’enfoncer dans le sable ! ;)
Sur la plage, hormis la dune remarquable en fond, les petites barques de pêcheurs disposées de-ci de-là donnent un “charme pittoresque” à l’ensemble.
Au bout du ponton, on tombe sur une bestiole volante non identifiée, avant de poursuivre le reste du chemin qui nous reste à parcourir jusqu’au pied de la dune. En se retournant, on a une vue absolument magnifique sur la colline qui fait la séparation avec Tarifa, une belle photo carte-postale à ramener ! :D
Commence ensuite l’ascension de la dune, pas si facile entre la pente, le sable bien mou et le vent qui souffle fort. En effet, pile à cet endroit le vent s’accélère , faisant voler le sable sur 2m de haut facile, de quoi bien se faire fouetter. La vue en haut de la dune est elle aussi superbe, d’un côté la vue sur la plage et la colline en direction de Tarifa, de l’autre celle de la forêt de pins qui se fait petit-à-petit recouvrir par la dune. Le vent souffle par contre d’autant plus fort, difficile de tenir sans se couvrir le visage et la descente vent de face n’est pas de tout repos mais ça vaut le coup ! :)
Au final une ballade sympa à faire, offrant une bien belle vue, à ne pas rater si vous êtes dans les parages ! ;)